It's my world...

Je suis née un soir de décembre. On m'a dit qu'il neigeait, la ville était recouverte par la neige depuis ce matin de 2 décembre, tout le monde était sortit pour profiter du temps qui était beau malgré le froid ambiant. Mes parents eux s'étaient connus lors d'une mission de terrain qui consistait à tuer des monstres, mon père avait fait connaissance avec ma mère lors du deuxième jour, il l'invité à prendre un verre seulement au troisième, ayant été malade le deuxième. 9 mois après, et me voilà, je fus née pile le jour du 9eme mois, pile à l'heure... Ma mère et mon père furent les plus comblés, bien qu'il avaient prévu d'aller à un restaurant pour fêter l'augmentation d'Erwan, le père.

Erwan était un jeune homme, de 25ans, portant toujours des lunettes rectangulaires sur son nez retroussé. Ses cheveux étaient toujours en bataille, il ne les coiffait que lors de rendez-vous important pour son job, un simple travailleur dans une entreprise réputée pour recruter un grand nombre de salariés ayant tous des rémunérations moyennes. Sa chevelure blonde s'arrêtait au milieu de sa nuque, quelques reflets bruns de ses cheveux contrastaient avec ses yeux azur qui ne cessaient de garder un regard calme, doux bien qu'un peu dérangé. Je me souviendrais toujours de ses mains, grands, fermes, à chaque fois il me les posais sur ma joue avant de me parler, me fixant de ce beau regard sans jamais lever la voix.

Ma mère s'appelait Amy, elle n'était pas bien grande, ne dépassait pas les 1mètres65, mais elle imposait le respect. Ses yeux étaient verts, toujours avec un petit air joueur. Ses cheveux, eux étaient noirs, descendant jusqu'au milieu de son dos, légèrement ondulés et cachant un peu son visage de porcelaine. A chaque fois que son regard croisait Erwan, on voyait tout l'amour qu'elle lui portait apparaître dans son regard, une envie de l'embrasser se faisait voir ainsi qu'un éternel dévouement pour son conjoint...

Ma vie était parfaite, mes parents travaillaient ensemble, bien que mon père faisait souvent des heures supplémentaires et rentrait parfois à la maison que le lendemain matin, mes parents étaient toujours auprès de moi... Je n'étais pas spécialement riche, nous avions une simple petite maison au bord d'une forêt, je dormais dans le salon parce que nous n'avions qu'une chambre où mes parents dormaient, mais tout cela était déjà un luxe pour moi. J'allais en cours, je faisais de mon mieux pour rapporter des notes raisonnables, bien que je n'arrivais pas vraiment à avoir plus de 17de moyenne. Il n'y avait qu'une matière où j'excellais, c'était le sport. En effet, bien que je ne fournissais pas beaucoup d'effort, j'arrivais toujours à gagner en course de vitesse, ce qui me valus l'honneur de participer à de nombreuses courses où mes parents essayaient toujours de venir pour m'encourager.

Mais tout cela prit fin, tout ce beau monde, tout ce bonheur s'écroula. Je ne vis même pas le temps passer pendant ces jours où mes parents commençaient à ne plus s'aimer, à ne plus se regarder comme deux amoureux... Ils se regardaient comme deux simples inconnus, plus de bisou pour se dire bonjour, je dormis même dans le lit avec ma mère, mon père préférant le canapé. J'avais quatorze ans, pourtant, je ne comprenais pas... Ma mère m'expliquais tout de même que l'amour était éphémère, que tout prenait fin, mais ça aussi, je ne comprenais pas. Non, l'amour c'est fort, l'amour ça reste, c'est toujours là, en nous, si on n'aime plus quelqu'un, alors ça voulait dire que tout cela n'était qu'une simple attirance passagère... Non, l'amour, ce n'est pas ça.

Je passa au tribunal, on me fis raconter toute ma vie... Le juge préféra m'emmener chez mon père, car, depuis mes dix ans, ma mère semblait s'obstiner à me faire haïr les « monstres » qu'elle disait. Parce que ma mère était un chasseur, alors elle ne voulait pas qu'après sa mort, plus personne ne chasse pour elle... Cela fût mal prit, bien que désormais je haïssais ces sales monstres qui ne faisaient que souffrir les humains. Bien qu'il fallait tous les tuer, tous sans exception...

Chez mon père, tout était fade, il faisait tout pour me faire sourire, alors je lui montrais que j'étais joyeuse, même sans maman, bien que ce n'était pas le cas. Je faisais tout pour ne pas l'inquiéter, il avait déjà assez de problèmes comme ça au travail. Donc je souriait, toute la journée, même si je n'en avais pas envi. J'avais de meilleur notes, préférant me focaliser sur les études pour me faire oublier ma peine. J'avais des notes tournant autour de 19, je vins dans une grande université, continua les études du mieux que je pouvais. Au bout de quelques mois, je fis la connaissance de Taylor, un garçon adorable, rapidement, j'en tomba éperdument amoureuse. Pour moi, c'était le grand amour, il était tout, il était parfait... Il me confiais tout, je lui disais tout, un jour, il m'expliqua qu'il faisait partit de ces « monstres ». Mais... Bien qu'au début, le trouble s'installa en moi, me rappelant de toutes les horreurs que ma mère m'avais dis à leur sujet, bien que pendant un mois j'étais restée distante, froide avec lui. Je me rendis compte que les « hybrides » n'étaient pas ceux que ma mère m'avais décrit... Non, ceux qui étaient vraiment mauvais, c'était les vampires. C'est eux, qu'il fallait tuer.

Au bout de six mois, je me rendis compte que je n'étais pas tant amoureuse que ça de Taylor, mes sentiments étaient redevenu qu'une simple amitié, on resta donc en bon terme. Je compris que effectivement, l'amour pouvait être éphémère, mais je gardais toujours cet espoir d'amour indestructible, pouvant franchir tous les obstacles...

Un peu sur vous.

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