| When the blood flows...[Tara]Ashley Williams Age : 31 Humeur : Bite me. Situation : En couple, je crois... Messages : 464 It's me...Amoureux? : Tara m'a empoisonné.Capacités;: Liens;: Sujet: When the blood flows...[Tara] Ven 14 Jan - 21:44 | |
| - Attendre. J’avais tellement attendu cet instant, que maintenant, il me semblait que je ne le méritais pas. Ce bonheur qui m’envahissait était bel et bien réel, peut être me faudrait-il du temps pour parvenir à y croire, mais, maintenant, ça n’avait plus d’importance. Tout ce qui comptait, c’était elle, et cet instant. Je me sentais tellement soulagée, elle savait enfin la vérité, et le mien dans tout ça, c’est qu’elle partageait mes sentiments. J’acceptais finalement d’être heureuse, malgré tout le mal que je faisais, et ferai à ce monde, je ne voulais pas me punir et me priver de Tara à cause de ma nature. Etait-ce de ma faute si mon besoin vital se trouver être de me nourrir d’être humain ?
Ce nouveau baiser que je partageai avec elle fut tout aussi magique que le premier, et je jurais intérieurement de ne jamais me séparer de cette drogue. A présent, il me faudra ma dose par jour, et j’allais être une sacrée junkie, je le sentais. Sa manière de presser ses lèvres contre les miennes, de répondre à mes attentes, avec douceur, et passion à la fois était troublante. Si je n’étais pas déjà morte, je suis convaincue que mon cœur aurait explosé tellement il aurait battu trop vite. Comme quoi, le statut de vampire avait ses avantages ! Et pourtant, lorsqu’elle posa ma main contre sa joue et la baisa, plongea son regard dans le mien, envoutant et… Oula , ce regard… Un regard que je connaissais un peu trop bien, car je l’avais environ une fois par semaine. Un regard dangereux, de prédateur. Je sentais que le poison commençait à ne plus faire effet, et j’en fus soulagée, si ça tournait mal, je ne pourrais pas rester les bras croisés.
Ce qu’il arriva par la suite confirma ma théorie de tout à l’heure. Ses yeux rouges et son attitude s’empirèrent. Frôlant mes lèvres, je sentis mon instinct me dire de m’éloigner aussitôt, et je n’eus même pas le temps de le faire moi-même que Tara me poussait assez loin et pour tomber. Je fronçais les sourcils, l’inquiétude montant immédiatement en voyant ses convulsions. Le reste passa si vite, un mélange de frayeur, et de compréhension m’inondai lorsque je la vis se jeter sur moi. Par reflexe, j’avais fermé les yeux, prête à ressentir la douleur, mais rien n’arriva. Ce fut mon odorat, qui revenait petit à petit, qui m’indiqua que du sang coulait, mais qu’il ne s’agissait pas du mien. Lorsque je rouvris mes paupières.
« J-Je... Il se passe... Quoi ..? A-Ash... »
Ok. Pas de temps à perdre. Sans lui répondre, je l’entrainais dans la forêt, plus profondément, je n’avais pas encore retrouvé ma force où ma vitesse, mais attraper un petit lapin fut pourtant assez facile. Je lui brisais la nuque, sans la moindre pitié, avant de lui tendre, lui ordonnant d’un ton sec.
« Bois. Tu te sentiras mieux. Tu vas trouver ça amer et acide, mais ça t’apaisera. »
Pas de chichi possible. Il valait mieux un lapin qu’un homme pour elle. Dès qu’elle eut fini, je l’entrainais, lui attrapant la main, je retirai mon t shirt plein de sang et le balançais dans la foret. Tant pis pour ma pudeur. Mieux valait qu’on me mate et qu’un flic me demande ce que je faisais ainsi que revenir avec. Si on croisait un policier, je lui dirai qu’on m’avait racketté et tapé dans le nez. D’où les taches de sang sur mon jean. Mais nous m’eurent pas ce problème. En chemin, nous n’avions pas croisés grand monde, et je fus soulagée. Bien qu’une gêne immense me dévorait à être ainsi devant celle que j’aimais. Je n’avais aucune confiance en moi et encore moi en mon corps.
Arrivée à mon appartement, je la fis entrer. Il n’était pas bien grand, certes. La cuisine, inutile. Les toilettes, ma chambre, la salle de bain et le salon. Je refermais la porte derrière moi
«Je ne sais pas pourquoi, mais je crois qu’aujourd’hui, ton hybridité à reprit le dessus… Peut être du à l’afflux de sentiments ou d’émotions… Dans tous les cas, c’est moi la responsable, pardonne moi Tara…»
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