My Last Breath
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But i don't feel like dancing ! feat. Katryn

Taylor Aranck
Taylor Aranck
Humeur : Aimable Peluche.
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MessageSujet: But i don't feel like dancing ! feat. Katryn But i don't feel like dancing ! feat. Katryn EmptyVen 12 Mar - 19:02

Fin d'après midi, affalé à une table de starbucks.
Humeur, neutre.
Regard, absorbé.
Ecouteur dans les oreilles, Scissor Sisters.

Taylor profitait agréablement de la fin de ses cours, le Vendredi. C'était un bon weekend qui commençait, il faisait beau, le printemps pointait son nez. Si quelqu'un l'abordait, il saurait de quoi parler : du beau temps, et du goût d'un bon café.
En fait, il n'était pas là par hasard. Il attendait.

Il n'attendait pas depuis longtemps, une demi heure à tout casser – mais le temps passe plus vite avec un donuts et un mocha blanc sous le nez – Il aurait du être là depuis à peine un quart d'heure, s'il n'avait pas décider de sécher la dernière heure ; Attendez, une heure à passer avec Decartes, c'est trop long, surtout quand on est déjà caler sur le sujet. Ahahah !

Alors qu'il sirotait son café, son paquet de Winston posé sur la table, tout en chantonnant les Scissor Sisters en se dandinant sur sa chaise, il gardait une place pour Katryn.

Elle qui n'était jamais en retard et proprette sur elle, c'était une honte !
Oh, voyons Taylor, ne viens-tu pas d'amputer une heure ?

Il lui avait déjà prit un chocolat et commandé un cupcake au beurre de cacahouète. Il savait, à force de se retrouver là après les cours, que c'était son gâteau préféré.

Taylor sortit une cigarette de son paquet, il en restait 19.
Le loup n'était qu'un fumeur occasionnel, quand l'envie lui venait de façon anodine. On aime toujours plus une cigarette quand elle sait qu'on en profite. Un café, une bonne ambiance, une cigarette et un weekend. Que du bonheur.


- But I don't feel like dance when the old Joanna plays !

(Ouh grand Dieu, que c'est nul xD)
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MessageSujet: Re: But i don't feel like dancing ! feat. Katryn But i don't feel like dancing ! feat. Katryn EmptySam 13 Mar - 1:37

(Non, ça c'est nul x))

Il n’était pas tout à fait dix-huit heures et le soleil était loin de se coucher en cette belle fin d’après midi d’un encore frissonnant mois de mars. Le lieu était presque idyllique. Nul gazouillis d’oiseau, nulle cascade de lierre et d’églantine tombant amoureusement d’un balcon ou encadrant une porte massive au heurtoir ouvragé… Pas même la solitude de ce moment que la masse humaine, passant en vague devant l’établissement duquel se dégageait un arôme sucré et caféïné, refusait farouchement à la jeune fille plantée à deux mètres de l’entrée.

Les cours étaient achevés et cette jeune fille avait eu juste le temps de rentrer à son appartement pour poser ses affaires. Elle avait foncé sous la douche et s’était fait un shampooing en un temps recors. Sans prendre le temps d’élaborer une coiffure, la rouquine avait laissé tomber ses nombreuses boucles en cascade sur ses épaules. N’étant adepte ni du maquillage trop lourd ou de la coquetterie trop inutile, elle s’était contenté d’étaler à peine un peu de rouge sur ses lèvres de façon à ce qu’elles semble tout juste tachées par des roses fraîchement cueillies. Sa peau n’avait besoin d’aucune teinte artificielle, déjà claire de nature, ses joues à peine pourprées d’un rubis naturel saupoudrés de minuscules taches de rousseurs peu nombreuses en cette saison. Ses yeux d’un bleu d’eau, clairs et vifs, semblaient posés comme deux topazes dans un écrin de cils longs et courbés, dont seuls la partie supérieure était teintée d’une mince couche de mascara noir.
Kate avait enfilé un jean dans lequel elle avait glissé sa carte bleue et son portable, un t-shirt superposé d’une large chemise ouverte. Elle ne donnait pas ainsir l’impression, sans pourtant manquer de charme, qu’elle faisait des efforts physiques autres que superficiels. Sans compter son quotidien sportif, son alimentation équilibrée et sa santé de fer.

Son cellulaire indiquait 18h précises.

La rousse quittait donc courageusement l’univers féroce de Columbus Avenue pour s’engouffrer dans le Starbucks Coffee qui faisait l’angle. Il était étrangement si peu rempli que la jeune fille n’eut aucun mal à repérer son rendez vous, affalé sur une table, le regard dans le vague, les écouteurs dans les oreilles…

Depuis toutes ces années, ses mains n’avaient cessées d’être moites, son ventre ne parvenait à se détordre lorsqu’elle franchissait la porte vitrée de la 81 rue. Katryn fila vers le fond de la salle sous le regard furibond d’un serveur en vert qu’elle avait l’habitude de voir ici, à qui elle aurait probablement envoyé un baiser avec humour si la présence de Taylor n’avait eut un effet souverain sur son exubérance naturelle. Se faufilant donc entre les tables, la rouquine fut d’autant plus ravie de voir traîner un peanut cupcake et un chocolat chaud devant une chaise vide. Ce qui faisait la différence, c’est qu’elle même, Katryn Hilton, insignifiante première de classe en université de médecine, allait s’y asseoir.

Ainsi fut fait et, ignorant royalement le rose de ses joues – qui aurait pu simplement sous-entendre qu’elle s’était dépêchée de venir – elle leva son gobelet et souriant simplement jusqu’au oreille, en but une gorgée.


- Merci monsieur Aranck, j’espère que c’était pour moi !

Katryn riait et le temps s’était arrêté.


Dernière édition par Katryn Hilton le Mer 24 Mar - 13:32, édité 1 fois
Taylor Aranck
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MessageSujet: Re: But i don't feel like dancing ! feat. Katryn But i don't feel like dancing ! feat. Katryn EmptySam 13 Mar - 2:26

Le petit ipod vert, fièrement suspendu à l'ouverture du col de sa chemise, diffusait désormais Sexy Boots, remixé par Justice. Le jeune américain, du haut de ses dix-neufs ans, scrutait la rue pensivement. Il ne s'ennuyait pas, il réfléchissait. Rien n'était calme autour de lui, à cette heure où tout les étudiants ce ruaient dans les cafés pour apprécier cette fin de semaine bien mérité, mais Taylor supportait étrangement bien l'agitation. Il s'était forgé sa petite barrière mentale, loin de toute agression, de tout ce qui pourrait le tirer de ses pensées.

Quel coup faire après un fou en F5 ?

Nan, j'déconne.
Quoi que.

Sérieusement, à quoi cogitait-il ? A sa dissertation qui trainait en longueur prévue pour la fin du weekend ? A quoi il occuperait son weekend, différemment qu'à bosser ? Ce qu'il allait advenir de cette charmante Winston qui caressait son épiderme bronzé ?

C'est vrai, elle était toujours là, cette rongeuse de poumons. Infumée, elle le narguerait jusqu'au bout, l'enivrant d'un « fume-moi, gamin »
Comme dirait Gad Elhmaleh, on a l'air moins con quand on attend avec une cigarette. Taylor rabattit les manches de son sweat noir sur ses avants-bras tout de muscle battit. Il était chaud, prêt à se lever et se ruer dehors pour l'allumer ! Il scruterait le fond de la rue, le regard du crooner de mise, à la recherche d'une éventuelle rouquine. Le loup-garou le ferait ! Ses doigts saisirent l'innocente criminelle par le bout du filtre, comme si le geste avait été une habitude spontamné, il roula des épaules pour repositionner sa chemise. Une gorgée de mocha blanc, et une impulsion sur des cuisses.
Il le ferait, il était disposé. Elle était prête à l'usage.

Get on your boots !

Taylor glissa la Winston entre ses lèvres, pivota sur sa chaise et :


- Katryn !

Un sursaut bénin le remit à sa place, laissant choir la cigarette sur le bord de ses lèvres. Ecoutez son chant d'espoir mourir sur place. Son écouteur lui glissa du bord de l'oreille, arrachant à sa surprise un frisson incontrôlé. Autant de motivation qui s'effondrait tout à coup. Oh …
Il ne fumerait pas cette fois-ci.

Le grand et fort Taylor retira sa cigarette et la reposa sur le bord de la table, en espérant échapper à un discours de futur médecin sur les effets nocifs de la nicotine. Il les connaissait et couperait sa camarade en finissant ses phrases, ahahah.

L'étudiant en psychologie – on vous l'avait pas dit celle là, hein ! - lui sourit naivement. Il reposa ses coudes sur la table et foura son menton dans le creux de sa main en la scrutant, ajoutant à celui-ci un caractère caustique :


- Au cas où tu aurais annulé ce rendez-vous sans crier garde, j'aurais peut-être invité la serveuse.

Taylor haussa un sourcil mordant – les sourcils ont du mordant, parfaitement – et lui sourit de plus belle en tapotant délicatement le bord de la table pour l'invité à poser son arrière train sur la chaise du prestigieux café.

- Mais ce café vous était bien destiné, Mlle Hitlon …

A quoi il rajouta l'honneur de lui faire présent d'un clin d'oeil – ouais, je suis couillon comme narrateur – et planta ses dents contre le rebord en plastique de son gobelet à moitié vide … ou à moitié plein, à votre convenance.
Tout en s'adonnant à une espèce de démonstration de mâchouillage (qu'il ne cherchait pas particulièrement à montrer, c'était plutôt un tic de planter ses canines là où il en avait l'occasion) il dévisageait la rousse, ainsi que son teint rosé. Bien que ça ne l'étonna pas plus que ça.


- Bonne semaine ? Tu dois avoir envie de souffler, non ? Il fourra son doigt sur le gâteau et vola un chouilla de crème, je dis ça parce que je te connais et que tu bosses trop, sur quoi il pointa ce même doigt fraichement nettoyé à quelques centimètre du nez rose de Katryn, et qu'il est temps de sortir ensemble !

Faire la fête, rester dans la rue jusqu'à pas d'heure, rouler à fond sur la route, danser en pleine nuit avec des guedins dans leur tête, prendre des photos et faire les oufs dans les magasins, écouter de la musique sur un rebord de fenêtre. C'est bien comme programme, non ? Divers, variés, et bonne enfant sur une note amicale !

Je pense surtout que cet abruti ne peut pas se rendre compte de l'impact de ses mots.
InvitéInvité
MessageSujet: Re: But i don't feel like dancing ! feat. Katryn But i don't feel like dancing ! feat. Katryn EmptySam 13 Mar - 15:07

Que je meure. Tout de suite, maintenant, si j’ai bien entendu ce qu’il vient de dire. Ou que je crève immédiatement si c’est mal interprété.

La petite voix fluette au fond du crane de la demoiselle répétait ces trois phrases en boucle de façon désordonnée, affolée, avec un étrange goût d’amertume. Le discours sur la cigarette ne viendrait pas. En une demi seconde, une seule phrase avait suffit à faire plus de dégâts que la nicotine, le goudron, l’arsenic et… La liste de la composition meurtrière était longue, pour une seule roulée en papier blanc avec filtre. Si cette scène avait été adaptée au cinéma, ça aurait donné quelque chose de spécial. Vous savez, un peu comme ces plans très rapprochés de « Requiem for a dream. » Ligne blanche. US Dollar. Inspiration. Circulation, connexions synaptiques. Pupilles dilatées. La seconde d’après, c’était l’expédition sur un autre monde. Le cerveau était certainement la chose la plus sophistiquée sur Terre, et la plus bousillée au quotidien. Cette fraction de seconde n’avait pas autorisé à Katryn de grimacer, de rougir, de s’étouffer avec son chocolat chaud, que sais-je encore ? Toutes ces choses qu’on fait tous quand on est gêné, surpris ou qu’on nous rappelle que tout pourrait bien se démolir et fondre en dépression.
Elle avait l’habitude d’avaler de travers quand personne ne le remarquait. Etant effectivement en surmenage permanent sans vouloir le reconnaître, Katryn était une bosseuse qui pensait aux autres. Quoi de plus normal, quand on sait à quel point ces gens comptent pour nous ? Son espérance de vie en était donc réduite, elle était sans doute destinée à passer sa vie dans ces conditions, et ne pourrait rien faire contre son probable futur arrêt cardiaque, après avoir relancé le cœur des autres, autant sur le plan physique que moral.
Oui elle ne pouvait nier que le jeune homme en face d’elle avait fait l’objet d’une idylle avec sa meilleure amie. Comble de l’ironie, elle les avait elle même présentés l’un à l’autre. Vous connaissez le supplice de Tantale ? Même si la rouquine avait pu s’approcher de Taylor qui ne voulait pas d’elle, elle ne l’aurait pas fait. Pour cette raison, précisément, il ne voulait pas d’elle. Et de plus, Tara ne prendrait probablement pas la chose avec légèreté.
Oui, Katryn aurait du être pessimiste dans la vie.

Elle s’était installée, avait esquissé un sourire à la remarque sur la serveuse. Ah, voilà sa porte de sortie. Celle qui lui permettrait, peut-être, de cacher ses pensées à celui qui étudiait la psychologie.


- Tu veux rire ? Annuler ce rendez vous pour laisser mon cupcake à une serveuse qui en voit toute la journée, je préfèrerais encore me suicider avec ça.

Joignant le geste à la parole, Kate s’empara de la cigarette au bord de la table et la fit rouler entre ses doigts, menaçant à tout moment de réduire en bouillie cette arme de destruction massive.
Bien sur, elle n’allait pas le faire, ou il lui faudrait courir très vite. De plus, elle n’avait aucune envie de voir disparaître ce sourire naïf sur ce visage mat aux yeux rieurs. Son cœur venait de rater une marche, après autant de démonstrations de charme inconscientes. Inconscientes ? Il venait de faire un clin d’œil en mâchouillant son gobelet.
Taylor faisait souvent ce genre de choses. Il mâchonnait tout ce qu’il trouvait et Kate s’était souvent demandé si c’était psychologiquement interprétable.
Pour revenir dans la conversation, le jeune homme s’intéressait à sa semaine… Epuisante, comme à l’accoutumée. Les livres de médecine s’empilaient sur son bureau, en même temps que les heures de sommeil.


- Je bosse juste assez pour un élève de médecine, c’est le système qui veut ça.

Juste assez, c’était un euphémisme pour celle qui occupait la place de la première de la classe depuis le collège.

- Et ta semaine à toi ? Tu étais sur un projet d’exposé non ? Si tu as besoin d’aide pour des recherches, tu n’as qu’à passer un coup de fil. Mais pour l’instant, il faut que je trouve de quoi entrer dans ce club.

Pour l’instant en effet, le seul programme que l’assidue demoiselle avait en tête était bel et bien « faire la fête, rester dans la rue jusqu'à pas d'heure, rouler à fond sur la route, danser en pleine nuit avec des guedins dans leur tête, prendre des photos et faire les oufs dans les magasins, écouter de la musique sur un rebord de fenêtre. » Et plus si affinités… Non, on ne rêve pas ma belle ! Il faut te trouver de la haute couture, et faire les yeux doux au videur.

Au fur et à mesure qu’elle mordait dans le Peanut Cupcake, la boule dans sa gorge diminuait jusqu’à n’être plus qu’un souvenir, pour l’instant du moins…
C’est magique, le beurre de cacahuète.


Dernière édition par Katryn Hilton le Mer 24 Mar - 13:34, édité 1 fois
Taylor Aranck
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MessageSujet: Re: But i don't feel like dancing ! feat. Katryn But i don't feel like dancing ! feat. Katryn EmptySam 13 Mar - 17:04

Taylor disséquait machinalement les mouvements de Katryn et de sa soudaine attaque contre une personne sans défense ; en d'autre terme, la cigarette. Elle était mal à l'aise, gestuel inconsciente des mains ; le sujet occupe ses mains. Et à l'heure actuelle, la rousse faisait rouler la cigarette entre ses doigts délicats. Il ne lui fit pas remarquer, mais le demi sourire qu'il formait avec ses lèvres laissai deviner que quelque chose lui trottait en tête. Il suffisait de suivre son regard, en fait … A moins qu'on interprète de travers et qu'ainsi on s'imagine qu'il craignait pour la durée de vie de la noble demoiselle de nicotine.
Il reposa ses yeux sur le visage guilleret de la rousse, cherchant méticuleusement la moindre preuve physique de surmenage. Elle avait l'air tellement enjouée qu'il n'arrivait pas à trahir un signe de fatigue.

Le loup tira d'un trait la première moitié du restant de son café, un quart en gros. Il fit jouer le gobelet entre ses doigts, interpellé par la marque de ses canines sur la pauvre substance meurtrie, pendant qu'il réfléchissait ;

Ce qu'il avait fait de sa semaine ?

Il s'était acharner à analyser une thèse absolument fausse entre l'inconscient et la forme spirituelle, rendre compte d'une étude de cas complètement loufoque sur un psychosé pathologique et l'élaboration d'une dissertation fort passionnante sur l'évolution d'une névrose psychologique. Il confia à Katryn ses activités avec une passion non dissimulé, en ponctuant ses gestes de dessins invisibles sur la table. Il finit enfin sur la note triste de ses projets d'étude :


- Certain de mon groupe de langue européenne, tu sais en facultatif, on prévue de faire leur deuxième année en Europe. J'sais pas quoi répondre … ça m'embêterait d'être loin de tout … Et j'ai moins de deux mois pour répondre.

Il fit une pose en rongeant le haut de son pouce, enfonçant sa carcasse contre le dossier chaise.

- Je te manquerais pendant un an ?

Taylor extirpa son doigt de ses dents et releva la tête en souriant. Ce sourire ne cachait-il pas un désarroi certain, une tristesse caché derrière des traits un peu trop souvent joyeux ?
Peu importe ! Il remettrait cette question sur le tapis un autre jour.


- La question n'est pas là, on en est à profiter ! T'as trouvé ce que t'allais mettre, mam'zelle Hitlon ? Il se pencha sur la table et s'essaya à une coiffure avec ses boucles de part et d'autre de son visage, et comment t'allais te « déguiser » aussi ?

L'étudiant lui sourit et termina son café en gigotant sur sa chaise. Sans doute une danse improvisé ...
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MessageSujet: Re: But i don't feel like dancing ! feat. Katryn But i don't feel like dancing ! feat. Katryn EmptyLun 15 Mar - 3:16

Katryn faisait son possible pour ne jamais laisser paraître ses expressions, du moins quand elles n’étaient pas joyeuses. Principalement avec Taylor. D’abord, parce qu’il était la seule personne à être capable de provoquer des ascenseurs d’émotions avec elle, et ensuite parce qu’il savait interpréter, disséquer les mouvements et les attitudes qu’elle pourrait avoir. C’était probablement un instinct, comme elle même savait interpréter ces choses là, de façon plus physique que morale. Ces détails développaient l’attention, et la demoiselle se lançait depuis peu dans une recherche tout à fait passionnante. L’anatomie et la reconnaissance Vampire et Lycanthrope. Elle allait étudier ce mystère de 2012, et faire des recherches tant historiques que médicinales pour se forger une thèse personnelle.
Mais elle n’en était pas encore au point de reconnaître la lycanthropie du jeune homme en face d’elle…
Il lui aurait suffit d’un élément, un seul qui par déduction logique faisait de lui un loup-garou.
Les recherches s’approfondiraient indubitablement. Allait-elle découvrir que les loups mordaient tout et n’importe quoi, y compris les tasses de chez Starbucks ?

Kate ne pensait pas à tout ça, absorbée dans la conversation que l’on pourrait qualifier de « professionnelle ». La psychologie restait un domaine dans lequel la jeune étudiante n’était que peu versée. Ses cours faisait parfois mentions de certains détails mais ils étaient toujours liés à la médecine. La demoiselle partageait vraiment cette passion là avec Taylor, et cela avait contribué à les rapprocher, au début.
Se laissant emporter par les détails de la psychose pathologique, de la gestuelle habituelle – réellement Taylorique – et de son rapprochement avec la médecine, l’humeur et l’enthousiasme retrouvé de Katryn s’effondra en à peine une phrase.

« Je te manquerai pendant un an ? »

Si elle avait été d’un naturel à s’emporter, sans doute aurait-elle rétorqué « Non, vraiment, ne va pas t’imaginer que tu vas me manquer, surtout ! » ou dans un tout autre registre, son esprit se chuchotait à peine à lui même « Non, pitié, ne par pas… »

Taylor savait qu’elle l’aurait encouragé, fallut-il qu’il parte sur la lune, si c’était ce qu’il souhaitait. Personne ne saurait quel mal ça lui ferait, à elle. Pour elle même d’ailleurs, c’était secondaire… Mais bref. Elle devait répondre quelque chose, le devait vraiment. Au lieu de ça, la rouquine restait muette, dans le flou, à se demander si elle avait bien entendu… Sans doute avait elle balbutié, articulé un mot, elle n’en savait rien. Taylor allait partir… Non, risquait de partir. Mais c’était tout comme. Le doute était désormais présent.
Personne ne sait à quel point c’est dur d’être loin de la seule personne au monde qu’on ne voudrait jamais quitter. Même si ce sentiment n’était pas réciproque.
La nature humaine… Taylor lui même pourrait en parler mieux qu’elle.

Mais déjà le jeune homme enchaînait sur une note plus joviale. Du moins, c’est ce qu’il espérait montrer… Il souriait mais avait des sourcils tristes.
Deux mois… C’était horriblement court.
Katryn n’écoutait que d’une oreille, et sursauta lorsqu’il s’approcha pour remuer ses longues bouclettes.


- Me… Me déguiser ? Non… J’ai… rien du tout.


Quoi qu’il en soit, il semblait vouloir repousser le sujet. Kate respecterait ça, pour l’instant.
Détournant la tête vers la fenêtre, la rousse cherchait le moyen de ne plus avoir l’air désemparée.
… Sans succès.


Dernière édition par Katryn Hilton le Mer 24 Mar - 13:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: But i don't feel like dancing ! feat. Katryn But i don't feel like dancing ! feat. Katryn EmptyLun 15 Mar - 13:43

Taylor avait observé Katryn dont le monde avait paru ne plus tourner pendant quelques nano-secondes. Le loup passa en revue son visage comme il put, aussi courte fut son expression, ce sont ses yeux d'un vert émeraude qui l'interpellèrent.
Autant ils étaitent vif en tant normal qu'en un laps de temps infime, tout leur éclat s'était terni à cause d'un brouillard sombre.
Le brun fronça les sourcils, il avait un truc sur le nez ? Du café au coin des lèvres ? Ou alors il avait dit un truc de travers ?
Un son faible, dénué de sens, mit fin à la contemplation de Taylor.

Qu'est-ce qui s'était passé ? Pourquoi Katryn semblait-elle tout à coup si ... Vide ?

Par ce qu'on appelle une " pirouette de rattrapage " ou, plus communément, un changement de sujet, la discussion était -en apparence- revenue à la normal, sur un ton léger et bon enfant.

Premièrement, sursaut. Deuxième, balbutiement nerveux, rougeur cutanée. Troisièmement, fuite du regard. Il avait raison depuis le début, mais qu'est-ce qui pouvait la troubler à ce point ? Lui ? Ahah ! La bonne blague, très drôle narrateur, très drôle. Ahah ! C'qu'il est con ce narra... euh ... Ouais, je m'échappe du sujet.
Taylor éclata de rire en rabattant son dos sur le dossier de la chaise. Elle ne comprendrait sans doute pas son hilarité, l'origine de son sourire tendre, cette façon de la couver du regard ; Katryn était une perle et tout comme Tara, Taylor voulait la protéger, la préserver de tout danger et vivre des souvenirs mémorables à ses côtés.

Est-ce qu'il lui ferait part de ce qu'il ressentait ?

Non, bien trop timide au fond. Cette extravagance et son aisance naturelle cachaient une nature sauvage, une nature réservé et farouche. Jamais – du moins dans l’immédiat – il ne confierait à Katryn quelle importance elle avait à ses yeux et sans devrait-il ; par respect et confiance envers Katryn, pour lui et son bien être.

L’étudiant saisit son sac qui balayait agréablement le sol et passait actuellement plus pour une serpillère qu’un véritable contenant.
Dans ce traine poussière se nichait le plus précieux des accessoires technologique de Taylor, le Nikon D3000 ! Une fierté photographique aux propriétés et caractéristiques effarantes, surplombé du plus merveilleux des objectifs grands angles en vente sur le marché : son bijou, l'inanimé le plus précieux à ses yeux. Ah, une passion honorable que la photographie : capturer un moment, un instant et en faire ressortir toutes les pulsions confuses de son artistes. Un genre de Cartier-Bresson à l'américaine, en somme.
Il régla en vitesse le boîtier : lumineux, faire ressortir ses yeux, le reflets de ses cheveux, le grain fruité - ça n'a aucun sens, mais je trouvais ça dans le sujet - de sa peau en octroyant totalement le lieu, focaliser uniquement sur la beauté du sujet. Taylor voulait saisir les subtilités de son visage, ce qu'on y reteindrait, ce qui en faisait une rareté, une chose unique dans le coeur du loup et ce qui faisait de Mlle Hilton une femme magnifique.
Je parle en connaissance de cause, gamine ... I.

De l'appareil se déversa une multitude de clic dirigé vers la rousse.


- Est-ce que je t'ai déjà dit que t'étais magnifique ? Sérieux, t'es un modèle incroyable, on tire tellement de subtilité dans ton visage, tes expressions, ce qui émane chez toi et ...

Taylor baissa son objectif et la fixa soudainement, non plus à travers sa lentille.

- Dommage que ton odeur ne soit pas sur les photos. Tu dégages un parfum ... particulier. Loin d'être désagréable, bien sur ! Mais extrêmement attirant ... Nom de dieu, ça devrait être interdit !

Des mots emprunt d'honnêteté, de vrai. Il ne se rendait pas bien compte du fait que ça pouvait paraître radicalement bizarre, mais elle avait l'habitude de ses réactions soudaines et surprenante, on ? Quand il photographiait, c'était un autre monde qui s'offrait lui ...

- Ahum, désolé. Je t'aiderais pour ta tenue, soit-dit en passant. Le rouge t'irait bien ... Quoi qu'un peut agressif. On pourrait essayer plusieurs nuances de vert ... ou du bleu. Tu préfères une couleur, en général ? Ou plutôt, quelle couleur préféreras-tu pour cette sortie ?

Il lui sourit tout en volant un morceau de son gâteau et reprit la bouche pleine :

- Au fait, je saute d'un sujet à l'autre, mais tu m'avais dit que tu te couchais tard ces temps-ci pour des recherches. T'as besoin d'un coup de paluche ?

Sous entendue, les lycanthropes et les Sang-Froid. Sauf que lui, il n'avait même pas idée du sujet et à quel point ça pouvait l'affecté ...

(Enfin fini, bordel de dieu !)
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MessageSujet: Re: But i don't feel like dancing ! feat. Katryn But i don't feel like dancing ! feat. Katryn EmptyVen 19 Mar - 0:02

C’était un peu comme une exécution. La lame était gainée de velours, certes, mais ce n’était pas moins une lame pour autant, et Taylor ne se rendait pas compte qu’il la tenait. Comment l’aurait-il pu ? Katryn avait cessé de se mentir à elle même, mais n’étalait pas tout ceci pour autant. C’était normal, en somme. Et profondément autodestructeur.
Peut-être valait-il mieux qu’il parte ? Qu’elle l’oublie ? Ahahah. Masochiste.
Qu’elle l’oublie… Absurde. C’était impossible.
Il y a des fois où on ne rêve que d’une chose ; partir immédiatement se cacher sous sa couette avec un mug, une bouilloire et un sachet de thé. Mais Taylor s’était mis à rire, et si incompréhensible fut-il, ce rire redonna un faible sourire à la rouquine.


- Et bien… Quelle est la cause de cette soudaine hilarité ?

Elle observa son visage, son sourire, son regard, il y avait quelque chose de réconfortant dans les traits du jeune homme, si bien qu’elle ne se rendit pas vraiment compte qu’il avait saisit quelque chose dans son sac.
Katryn clignait des yeux, surprise par les « clics » à répétition qui la mitraillaient sans vergogne. Elle se contenta d’observer l’appareil en essayant de deviner le visage de Taylor derrière l’objectif, prendre des poses relevait pour être de la technique d’un véritable métier et si elle n’était pas vilaine, elle ne se trouvait pas la fibre « mannequin ».
Kate était naturelle, il émanait d’elle une fraîcheur et une vitalité rare pour la ville, sans doute était-elle la seule femme de Manhattan à n’avoir jamais infligé de coloration à ses cheveux, à n’avoir jamais mis les pieds dans un institut. Sa peau claire n’avait jamais subit de séance d’UV ou de masque chimique.
Mais peut-être devrait-elle penser au fond de teint, quand elle était avec Taylor… C’était idiot, ça, de ne rougir que devant les personne avec qui elle se voulait imperturbable. Idiot ou juste logique. Ainsi ses pommettes s’étaient à nouveau teintées d’un rubis plus intense qu’à l’accoutumée car effectivement, la réaction du louveteau était bizarre, il était soudain et avait tendance à littéralement expectorer ses remarques quand elles lui venaient en tête mais jamais il ne l’avait fait de façon si… Intime ?


- Hm… Merci, je ne pensais pas être photogénique… Et pour le parfum, tu peux allez complimenter les parisiennes d’avoir inspiré Yves Saint Laurent. Ce serait mauvais pour lui, si on interdisait une de ses meilleures fragrances.

Elle tira la langue à l’objectif et enfila sa veste en se redressant.

- Tu viens ? On a des tonnes de magasins à faire, et je compte bien te faire porter les paquets !
Le rouge est un crime pour les rouquines, j’aurais l’air d’un Vampire !


Et c’était certain qu’avec ce look, Taylor se barrerait en courant, sans que la jeune humaine ne sache pourquoi… Même si à sa connaissance, Katryn ne savait pas encore reconnaitre précisément les Vampires, trop de rouge lui filerait un vague air diabolique... Effectivement ses études allaient bientôt la mener à certaines découvertes… L’étudiante n’était pas la première pour rien !

- Je ne sais pas pour la couleur, mais on verra sur place, lâcha t-elle en se levant et en lui pinçant doucement l’oreille en le regardant mordre dans le peanut’. Et c’est ma vocation, de me coucher tard, je te remercie mais je mène un groupe de recherches sur les Lycanthropes et les Vampires. Tiens moi juste au courant, si tu en croises !

Ahah, la bonne blague… Katryn sourit et pencha la tête sur le côté.

- Je crois que je vais commencer par Dior… Oh non, Balenciaga, Houston Street est plus proche.

Let’s go shopping !
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But i don't feel like dancing ! feat. Katryn

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